C’est un bel adage, mais pour de nombreux Québécois, ce n’est malheureusement pas la réalité et être « pauvre et malade » peut avoir des conséquences à la retraite.

Lorsqu’on planifie sa retraite, on utilise des scénarios basés sur des hypothèses réalistes. Qu’on utilise la règle du pouce qui recommande 70 % des revenus de travail ou qu’on établisse son coût de vie pour estimer ses besoins financiers à la retraite, dans les deux cas, on prévoit être en santé. Il s’avère que ce n’est pas toujours le cas et cela risque d’arriver de plus en plus, puisque nous vivons plus vieux, mais avec les conséquences qui s’y rattachent.

Non seulement les « petits bobos » peuvent être coûteux, ils peuvent avoir un impact sérieux sur les plans de retraite. Par exemple, si la santé est chancelante, les coûts d’une assurance voyage seront prohibitifs et pourraient même dépasser ceux du voyage lui-même.

Il y a aussi les frais pour les médicaments, en partie assurés ou non, ainsi que les frais pour l’accès rapide à un médecin dans une clinique privée. Ce sont des exemples de coûts additionnels qui peuvent avoir un impact important dans le quotidien d’un retraité.

Dans certains cas, on peut obtenir une couverture d’assurance maladie, comme une assurance maladies graves, mais on ne peut s’assurer contre les aléas du vieillissement, du moins, pas pour l’instant. Il vaut donc mieux prendre la santé en considération lorsqu’on émet des hypothèses de situation à la retraite.

En estimant les besoins financiers à la retraite, on pourra ainsi prévoir une situation où la santé aura un impact sur les finances. On pourrait mettre une somme d’argent de côté pour d’éventuels problèmes de santé et ne pas y toucher tant que la santé demeure bonne… disons jusqu’au décès!

De cette façon, si la santé le nécessite, une somme d’argent sera disponible. Sinon, les avoirs de la succession seront plus importants et les héritiers plus heureux. En l’absence d’héritiers, plusieurs fondations aux causes les plus nobles les unes que les autres seront très heureuses que l’on pense à eux au moment de rédiger le testament.

Encore une fois, l’idéal pour planifier votre retraite demeure de consulter un planificateur financier, qui saura vous accompagner dans votre réflexion.

Pour trouver un planificateur financier :

Assurez-vous aussi que votre planificateur financier répond aux exigences suivantes :

Posez-lui des questions!

  • Quelle est votre formation?
  • Avez-vous un champ d’expertise particulier?
  • Comment êtes-vous rémunéré?
  • Quels services me rendrez-vous?
  • À quelle fréquence réviserez-vous mon dossier?
  • Puis-je voir un exemple de ce que sera mon plan d’action?
  • Quel sera mon rôle dans la réalisation de mon plan d’action?
  • Est-ce que je devrai signer un contrat de service professionnel?

La planification de votre retraite et de votre succession sont des projets qui demandent réflexion. Et c’est le rôle du planificateur financier de vous accompagner dans cette réflexion!