Une retraite de rêve, ça se planifie !
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02 juin 2023Sempiternelle question à laquelle personne ne peut répondre simplement. Il n’y a ni chiffre magique ni règle du pouce qui peut y répondre adéquatement. En effet, une grande quantité de paramètres interagissent entre eux pour influencer le résultat, et ces paramètres interagissent différemment d’une personne à l’autre.
Évidemment, le montant nécessaire pour prendre sa retraite dépend grandement du coût de vie à la retraite, c’est-à-dire des dépenses à couvrir tout au long de la retraite. Et les revenus de retraite ne se limitent jamais à un simple chiffre, puisque les actifs d’une personne peuvent prendre plusieurs formes, comme la valeur d’un régime de retraite, le REER, le CELI, les placements non enregistrés, les actifs immobiliers ou les sociétés privées.
Mais connaître son coût de vie à la retraite est loin d’être la fin du processus, puisque nous devrions planifier notre retraite dès le début de notre vie active et continuer à le faire, cela vous surprendra peut-être, jusqu’à la fin de notre vie.
La phase d’accumulation
Vous vous en doutez sûrement, la retraite est souvent loin des préoccupations des jeunes travailleurs qui en sont à leur premier emploi. Pourtant, plus on est jeune, plus les effets bénéfiques d’une bonne décision financière sont importants et plus les effets néfastes d’une mauvaise décision financière prennent du temps à disparaître. Par conséquent, avoir conscience que cette retraite lointaine arrivera un jour devrait permettre aux jeunes travailleurs de prendre les bonnes décisions. Imaginons ici le jeune travailleur qui a le choix de cotiser ou non au régime de retraite offert par son employeur, alors que l’employeur s’engage à contribuer un montant égal à la contribution de l’employé, jusqu’à concurrence d’un certain montant.
Les années avancent, les obligations financières augmentent et nous prenons conscience de la nécessité de bien utiliser nos ressources financières. La retraite est encore loin, mais nous commençons à réaliser que le temps passe vite. Par contre, il est encore difficile de savoir quels seront nos besoins en revenus à la retraite, puisque notre projet de retraite n’est pas encore défini. Après tout, notre style de vie risque de changer plusieurs fois d’ici là. C’est à ce moment qu’il est utile d’utiliser la fameuse règle du pouce qui dit qu’à la retraite, un revenu brut de 70 % du revenu brut juste avant la retraite est nécessaire. Cette règle générale tient compte du fait qu’une partie de notre revenu brut avant la retraite est consacrée à l’épargne, aux cotisations sociales (comme le RRQ, l’assurance-emploi et le RQAP) et à certaines dépenses liées au travail, comme le transport et les repas à l’extérieur. Aussi, des revenus inférieurs veulent généralement dire moins d’impôt à payer. À plus de 15 ans de la retraite, l’utilisation de cette approche de calcul du besoin de revenus de retraite est très utile pour établir un plan d’épargne en prévision de la retraite.
De 5 à 15 ans avant la retraite, nos revenus et nos habitudes de consommation sont habituellement un peu plus stables. À ce moment, on peut utiliser l’approche fiscale pour évaluer les besoins en revenus à la retraite. Cette méthode quantifie le besoin en fonction des dépenses, ce qu’on appelle le coût de vie, c’est-à-dire le revenu disponible obtenu en soustrayant du revenu brut les impôts, les charges sociales et l’épargne à long terme. Toutefois, il faut d’abord s’assurer que l’on ne s’endette pas pour pallier une insuffisance du revenu disponible. Une fois le coût de vie établi, on suppose qu’il devra être maintenu à la retraite. La venue du CELI rend cette méthode de plus en plus attrayante par rapport aux méthodes utilisant les revenus bruts, car elle permet de combiner des sources de revenus imposables et non imposables.
Dans les cinq années précédant la retraite, il devient nécessaire de raffiner notre approche pour prévoir les dépenses réelles à la retraite. Le budget est un outil de choix qui permet de connaître la nature des dépenses et de les quantifier, de façon à établir les dépenses susceptibles de diminuer à la retraite, comme les coûts de transport, l’habillement ou la fin des versements hypothécaires. Ensuite, une bonne réflexion est nécessaire afin de déterminer quels postes budgétaires pourraient augmenter, comme les loisirs ou les soins de santé.
La phase de décaissement (la retraite)
Une fois à la retraite, nous pourrions croire que la planification de la retraite est terminée, mais ce n’est pas le cas. Nos besoins évoluent, les marchés financiers n’évoluent pas toujours de la manière prévue et la fiscalité change d’un budget et d’un gouvernement à l’autre.
D’où proviendront nos revenus cette année? CELI, REER ou les deux? Devrais-je utiliser mon âge ou celui de mon conjoint pour établir le montant minimum à retirer de mon FERR? Devrais-je convertir mon REER en FERR dès 65 ans pour profiter du fractionnement de revenu de pension? Devrais-je retarder le début de versement de la rente de retraite du RRQ pour en recevoir une qui sera plus élevée, plus tard? Devrais-je continuer à assumer un certain risque pour que le rendement sur mes placements soit suffisant pour éviter l’épuisement de mes actifs avant mon décès? Ai-je les moyens d’aider mon fils à acheter une maison? Est-ce que le produit de la vente de ma maison me permettra de payer les frais supplémentaires liés à une résidence privée pour personne retraitée?
De nos jours, la retraite est loin d’être une fin et la planifier, c’est bien plus qu’un montant à accumuler. Heureusement, un planificateur financier peut vous accompagner!
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